Le sélectionneur national a dévoilé une liste de 23 joueurs pour affronter le Togo et la Guinée-Bissau au Portugal les 13 et 17 octobre 2023. Pour feguifoot.com, Kaba Diawara a commenté ses choix. Entretien.
Vous avez sorti une liste de 23 joueurs avec plusieurs nouveaux visages. Comment l’expliquez-vous ?
Oui c’est vrai. Vous savez, c’est la dernière fenêtre pour faire une répétition. Après, on aborde de grandes échéances pour lesquelles nous avons de grandes ambitions. Nous avons donc la chance de voir de nouveaux joueurs sur cette fenêtre à des positions stratégiques. Il faut en profiter. L’objectif est d’avoir un réservoir de plus en plus fourni et les joueurs qui arrivent entrent dans le groupe Syli qui devient de plus en plus compétitif. Nous attendons d’eux qu’ils nous apportent de la qualité.
Il y a également des absents.
Oui c’est vrai. Nous ne pouvons prendre que 23 joueurs, hélas ! Mais comme je vous l’ai dit, il faut essayer des choses, de nouveaux visages. Il y a des joueurs que nous connaissons déjà et sur lesquels nous avons des certitudes. Ils ne sont pas là et laissent la place à d’autres joueurs que nous voulons voir à l’œuvre. Après rien n’est définitif mais c’est sûr que les places deviendront chères et la concurrence sera là. Il faut le voir comme quelque chose de bénéfique. C’est mon staff et moi qui auront un mal de tête à composer les listes mais c’est ce que tout entraîneur souhaite.
On note les retours de Julian Jeanvier, Morgan Guilavogui, Naby Keita, Thierno Barry, Sékou Oumar Sylla et Antoine Conté.
J’ai eu une discussion avec Julian et elle a été positive. Je ne révélerai pas le contenu de notre échange mais je peux vous dire que c’est du positif qui en est ressorti. Il sait la place et le rôle que j’attends de lui, de même que tous les joueurs qui portent le maillot du Syli.
Morgan, Naby et Antoine nous ont manqué. Ils retrouvent un groupe qu’ils connaissent bien. Nous en sommes contents. Thierno Barry est un joueur qui apporte des différences. C’est un game changer et son profil nous aide à varier notre manière de jouer, d’attaquer. On a vu notamment face au Malawi à Conakry ce qu’il peut apporter. Là, il a retrouvé un club, c’est l’occasion de le revoir sur ce genre de matchs. Il y a également Sékou Oumar qui joue de plus en plus et qui revient également.
Ce rendez-vous permettra également de donner du souffle à certains joueurs à fort potentiel mais qui sont en difficulté avec en ligne de mire les éliminatoires de la coupe du monde et la CAN.
En quoi ce stage est important dans les préparatifs pour les échéances qui attendent le Syli ?
Nous avons en novembre les éliminatoires pour la coupe du monde et dans trois mois, nous serons à la CAN. C’est donc important de faire tourner un peu, de donner du temps de jeu à certains joueurs, de procéder aux derniers réglages. C’est la dernière étape avant une période cruciale. Nous allons peaufiner les derniers détails comme on le dit. L’objectif est d’arriver costaud au mois de novembre et à la CAN.
Un mot sur les adversaires qui sont le Togo et la Guinée-Bissau.
Le Togo aurait pu se qualifier pour la CAN. La Guinée-Bissau a réalisé un joli parcours pour décrocher son ticket pour la Côte d’Ivoire. Aussi, la Guinée n’a pas pu battre ces deux équipes la dernière fois qu’elle les a jouées. C’est donc deux bons tests qui nous permettront de fixer le cap en vue de nos objectifs.